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Quelques films restaurés qui mettent en valeur les paysages estivaux du Québec

Publié le 18 juillet 2024
Éléphant - Éléphant vous propose une sélection de films restaurés qui mettent en valeur les paysages estivaux québécois. Sur la photo : Fanny Lauzier dans La grenouille et la baleine (Jean-Claude Lord, 1988)
Depuis les débuts du cinéma québécois, les réalisateurs d'ici ont tourné une foule d'images dans des contextes variés qui nous permettent de voir et d'apprécier le Québec à travers les époques et les saisons.  

Alors que l'été bat son plein et que de très nombreux Québécois sont en vacances et parcourent les routes de la province, voici une sélection de 10 films restaurés qui ont été tournés dans différentes régions de la Belle Province et dans lesquels les paysages estivaux sont à l'honneur. Ils sont disponibles sur notre site web, sur les plateformes de Vidéotron et sur l'app Apple TV.


 
Mon amie Pierrette (Jean Pierre Lefebvre, 1969) 
 
Une fin de vacances au chalet familial qui reflète très fidèlement une certaine réalité québécoise. Conflit des générations, matriarcat québécois, trahison des sexes, sont quelques-uns des thèmes qui couvent, à l'état latent, sous la simplicité et l'humour des situations. Oeuvre marquante, ce film prend valeur de rétrospective, en nous montrant les débuts surréalistes d'une grande figure du monde du spectacle au Québec: Raoul Duguay. (ONF)

Red (Gilles Carle, 1970)
 
Un Métis montréalais, né d'une mère algonquine et d'un père canadien-français, est injustement accusé du meurtre de sa demi-soeur. Il s'enfuit et est pris en chasse par la police, instrument de la justice blanche, et par ses demi-frères qui veulent venger leur soeur. 

Pas de répit pour Mélanie (Jean Beaudry, 1990)

Pendant les vacances scolaires, Mélanie, une jeune fille de la campagne, reçoit la visite de sa correspondante de longue date, une citadine prénommée Florence. L'été s'annonce beau et paisible jusqu'à ce que, inspirées par le Petit Prince de Saint-Exupéry, elles décident «d'apprivoiser» une dame âgée et solitaire que tous les enfants du village craignent. Lorsque la mystérieuse aïeule se fait voler ses biens les plus précieux, les deux amies se transforment en détectives privées. A la recherche du butin volé, Mélanie et Florence découvriront surtout la triste réalité des personnes âgées. Ce film fait partie de la collection Contes pour tous.
 
Les smattes (Jean-Claude Labrecque, 1972)

Deux hommes qui habitent un village isolé en Gaspésie se dressent contre la loi pour défendre leurs droits. Alors que les habitants sont relocalisés, ils s'installent dans les bois, mais blessent accidentellement un fonctionnaire et sont forcés de fuir la police qui les traque. La petite amie de l'un, étant aussi la soeur de l'autre, ne sortira pas indemne de cette situation. Un film sur l'appartenance et la liberté magnifiquement mis en images.

Les fantômes des 3 Madeleine (Guylaine Dionne, 2000)

Une mère, sa fille et sa petite-fille, toutes prénommées Madeleine, partent ensemble pour la Gaspésie. Durant le voyage, elles apprennent mieux à se connaître et à faire la paix avec les fantômes du passé. Un road movie superbement photographié en noir et blanc qui dresse de façon poétique le portrait de trois femmes de différentes générations. 

Les fous de Bassan (Yves Simoneau, 1986)

Dans les années 1930, un jeune homme revient sur l'île gaspésienne qu'il a quittée cinq ans plus tôt. En s'amourachant d'une femme, il déclenche un drame. Les fous de Bassan est une adaptation soignée du roman d'Anne Hébert et fidèle à l'esprit de l'oeuvre littéraire.

La piastre (Alain Chartrand, 1976)

Un petit bourgeois, à l'aube de la quarantaine, laisse tout tomber pour effectuer un retour à la terre après que sa femme l'ait quitté pour un autre. Forcé par les évènements à se questionner sur le sens de sa vie, le personnage principal accompagné de sa fille et d'un couple d'amis en vient à former une commune où le père de celui-ci, dans une réconciliation fraternelle, prendra une importance jusqu'alors insoupçonnée pour ce dernier.

La grenouille et la baleine (Jean-Claude Lord, 1988)

Grâce à son sens de l'ouïe très développé, Daphné, 12 ans, vit une relation exceptionnelle avec les plus intelligents et les plus grands mammifères au monde, les baleines et les dauphins. Elle se lie d'amitié avec un couple venu passer ses vacances au bord de la mer. Ces derniers la verront réussir à sauver une baleine à bosse qui s'était prise dans les filets de pêcheurs avant, quelques heures plus tard, de la voir elle-même sauvée par son grand ami Elvar, un dauphin de la famille des Bottlenose. Ce film fait partie de la collection Contes pour tous.

Le dernier havre (Denyse Benoit, 1986)

Un retraité amoureux de la mer qui fut pêcheur toute sa vie s'ennuie à mourir chez son fils et sa belle-fille. Ayant découvert, au cours de ses longues promenades, une barque abandonnée, il entreprend en cachette de la remettre à flot pour entreprendre un dernier voyage. Adaptation à la fois réaliste et poétique du roman d'Yves Thériault.
 
Le silence des fusils (Arthur Lamothe, 1996)

Après avoir découvert un cadavre au bord de la rivière que la police associe à une noyade accidentelle malgré des circonstances suspectes, un biologiste en mission sur la Côte-Nord décide de mener sa propre enquête, aidé par une jeune Montagnaise. Par le biais de la fiction, le cinéaste fait revivre un drame innu inspiré d'un fait divers survenu en 1977 : la mort par balles de deux Innus de la réserve de Mani-Utenam.  
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