Seize films restaurés mettant en vedette Monique Mercure

Publié le 19 mai 2020 | Éléphant

Éléphant - Seize films restaurés par Éléphant mettant en vedette Monique Mercure sont disponibles sur les plateformes de Vidéotron et d'Apple. On la voit ici dans une scène de J.A. Martin photographe, un rôle qui lui a valu un prix d'interprétation à Cannes.

Une très grande actrice québécoise nous a quittés dimanche à l'âge de 89 ans. Figure marquante du cinéma québécois, de la télévision et du théâtre, Monique Mercure a joué dans de nombreux longs métrages au fil de sa longue carrière et a traversé les décennies en tenant des rôles mémorables qui se sont imposés dans l'imaginaire collectif.

Violoncelliste de formation (elle a obtenu un baccalauréat à l'école Vincent-D'Indy), elle s'est fait connaître à travers plusieurs rôles dans les années 60 et a connu le succès au cinéma au début des années 70 en tournant dans deux films importants: Deux femmes en or (Claude Fournier) et Mon oncle Antoine (Claude Jutra).

Un des points forts de sa carrière restera sans contredit son prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes en 1977 pour sa performance dans J. A. Martin photographe de Jean Beaudin. C'était la première fois qu'une actrice québécoise remportait ce prix.

On peut apprécier le talent de Monique Mercure dans pas moins de 16 longs métrages restaurés par Éléphant. Ils sont tous disponibles sur les plateformes de Vidéotron et d'Apple (à l'exception de Whiskers, uniquement sur Vidéotron).

À tout prendre (Claude Jutra, 1963)

Deux femmes en or (Claude Fournier, 1970)

Mon oncle Antoine (Claude Jutra, 1971)

Le temps d'une chasse (Francis Mankiewicz, 1972)

Il était une fois dans l'Est (André Brassard, 1973)

Pour le meilleur et pour le pire (Claude Jutra, 1975)

Les vautours (Jean-Claude Labecque, 1975)

L'absence (Brigitte Sauriol, 1976)

J.A. Martin photographe (Jean Beaudin, 1976)

Parlez-nous d'amour (Jean-Claude Lord, 1976)

Contrecoeur (Jean-Guy Noël, 1980)

La cuisine rouge (Paule Baillargeon et Frédérique Collin, 1980)