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Sur le plateau de Liverpool
Dirigé par Manon Briand
Publié le 10 novembre 2011 MONTRÉAL - «Action!», «Coupez!». 11 ans après La turbulence des fluides, Manon Briand dirige Stéphanie Lapointe, Louis Morissette, Tony Conte et Charles-Alexandre Dubé dans Liverpool.
Bienvenue sur le plateau de tournage.
Rendez-vous est donné aux Bains Douches, club montréalais qui tient lieu de décor du Liverpool, un bar chic dans lequel travaille Émilie (Stéphanie Lapointe). Autour d'elle, comme dans «une espèce de road movie» a précisé Manon Briand, s'articulent différents personnages. Thomas (Charles-Alexandre Dubé) est amoureux d'elle. David (Louis Morissette) est le fils d'un homme d'affaires qui, comme l'a précisé l'humoriste, «a repris la business de son père mourant».
«C'est un mélange, je n'arrive jamais à me cloisonner dans un genre pur, a expliqué la cinéaste. J'aime qu'on soit constamment sur une ligne intermédiaire. C'est une histoire d'amour, mais avec un fond de suspense et d'action. Je n'aime pas vraiment les comédies romantiques, car c'est archi-prévisible. Certes, dès le troisième plan de Liverpool, on comprend qu'il y a un désir qui va être éventuellement assouvi, mais entre le début et la fin, on va être tenu en suspense par autre chose qu'un geste de l'un et une gaffe de l'autre.»
DE STAR ACADÉMIE AUX POURSUITES...
Qui dit action dit forcément cascades, et Manon Briand n'a pas ménagé Stéphanie Lapointe qui regrette presque - en riant aux éclats - d'avoir accepté de tourner elle-même des scènes un peu mouvementées. Pas d'accidents, mais de longues heures de tournage et des chorégraphies de mouvements exécutées à la seconde près.
«J'ai dit oui quand on m'a demandé si je voulais faire mes cascades! [Parmi les scènes les plus difficiles], la production a fermé la rue Ste-Catherine pendant une nuit sur une distance d'environ 13 rues. Quelqu'un me poursuivait et je devais traverser au milieu des voitures. Mais je ne courais pas n'importe quand... pour vous donner une idée, cela nous a pris une nuit. Une nuit pour six minutes du film!»
L'ancienne académicienne, qu'on verra bientôt dans La peur de l'eau, tourné l'an dernier, voit son métier d'actrice comme «un grand privilège et une grande responsabilité».
«Que j'aie fait Star Académie, que je sois chanteuse ou que je sois une actrice qui aurait fait ce métier depuis que je suis enfant, cette responsabilité est là à partir du moment où on met son nom à la fin d'un contrat, a-t-elle dit. C'est un réel privilège.»
LA QUALITÉ AVANT TOUT
Stéphanie Lapointe n'en est qu'à son troisième long métrage et Charles-Alexandre sort tout juste de l'école. Pourquoi Manon Briand a-t-elle pris le risque de confier les deux rôles importants à des acteurs débutants? «Je peux vous citer des dizaines d'exemples où ce ne sont pas les gros noms qui font les succès et où parfois, ces noms ont créé des navets, a dit la réalisatrice. Ce n'est pas une équation directe, je prends les meilleures personnes pour le rôle. Et quand vous allez voir le film, vous direz que ces acteurs sont formidables! J'espère que cela va les lancer.»
De Louis Morissette, la cinéaste a mentionné: «Je ne l'ai pas pris parce qu'il est connu, mais parce qu'on le connaît mal comme acteur dramatique et il m'impressionne beaucoup.»
Il prépare le Bye Bye depuis plusieurs mois et a trouvé presque reposant de se soumettre aux demandes d'une réalisatrice. «Manon a une idée très précise de ce qu'elle veut, a-t-il dit. Je me laisse aller et je ne me remets pas en doute, contrairement à ce que fais dans toutes les autres sphères de ma vie.»
Le tournage de Liverpool, film doté d'un budget de 5,3 millions $, se termine dans une dizaine de jours et le long métrage sera présenté au courant de 2012.
Bienvenue sur le plateau de tournage.
Rendez-vous est donné aux Bains Douches, club montréalais qui tient lieu de décor du Liverpool, un bar chic dans lequel travaille Émilie (Stéphanie Lapointe). Autour d'elle, comme dans «une espèce de road movie» a précisé Manon Briand, s'articulent différents personnages. Thomas (Charles-Alexandre Dubé) est amoureux d'elle. David (Louis Morissette) est le fils d'un homme d'affaires qui, comme l'a précisé l'humoriste, «a repris la business de son père mourant».
«C'est un mélange, je n'arrive jamais à me cloisonner dans un genre pur, a expliqué la cinéaste. J'aime qu'on soit constamment sur une ligne intermédiaire. C'est une histoire d'amour, mais avec un fond de suspense et d'action. Je n'aime pas vraiment les comédies romantiques, car c'est archi-prévisible. Certes, dès le troisième plan de Liverpool, on comprend qu'il y a un désir qui va être éventuellement assouvi, mais entre le début et la fin, on va être tenu en suspense par autre chose qu'un geste de l'un et une gaffe de l'autre.»
DE STAR ACADÉMIE AUX POURSUITES...
Qui dit action dit forcément cascades, et Manon Briand n'a pas ménagé Stéphanie Lapointe qui regrette presque - en riant aux éclats - d'avoir accepté de tourner elle-même des scènes un peu mouvementées. Pas d'accidents, mais de longues heures de tournage et des chorégraphies de mouvements exécutées à la seconde près.
«J'ai dit oui quand on m'a demandé si je voulais faire mes cascades! [Parmi les scènes les plus difficiles], la production a fermé la rue Ste-Catherine pendant une nuit sur une distance d'environ 13 rues. Quelqu'un me poursuivait et je devais traverser au milieu des voitures. Mais je ne courais pas n'importe quand... pour vous donner une idée, cela nous a pris une nuit. Une nuit pour six minutes du film!»
L'ancienne académicienne, qu'on verra bientôt dans La peur de l'eau, tourné l'an dernier, voit son métier d'actrice comme «un grand privilège et une grande responsabilité».
«Que j'aie fait Star Académie, que je sois chanteuse ou que je sois une actrice qui aurait fait ce métier depuis que je suis enfant, cette responsabilité est là à partir du moment où on met son nom à la fin d'un contrat, a-t-elle dit. C'est un réel privilège.»
LA QUALITÉ AVANT TOUT
Stéphanie Lapointe n'en est qu'à son troisième long métrage et Charles-Alexandre sort tout juste de l'école. Pourquoi Manon Briand a-t-elle pris le risque de confier les deux rôles importants à des acteurs débutants? «Je peux vous citer des dizaines d'exemples où ce ne sont pas les gros noms qui font les succès et où parfois, ces noms ont créé des navets, a dit la réalisatrice. Ce n'est pas une équation directe, je prends les meilleures personnes pour le rôle. Et quand vous allez voir le film, vous direz que ces acteurs sont formidables! J'espère que cela va les lancer.»
De Louis Morissette, la cinéaste a mentionné: «Je ne l'ai pas pris parce qu'il est connu, mais parce qu'on le connaît mal comme acteur dramatique et il m'impressionne beaucoup.»
Il prépare le Bye Bye depuis plusieurs mois et a trouvé presque reposant de se soumettre aux demandes d'une réalisatrice. «Manon a une idée très précise de ce qu'elle veut, a-t-il dit. Je me laisse aller et je ne me remets pas en doute, contrairement à ce que fais dans toutes les autres sphères de ma vie.»
Le tournage de Liverpool, film doté d'un budget de 5,3 millions $, se termine dans une dizaine de jours et le long métrage sera présenté au courant de 2012.