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Tapis rouge pour la version restaurée d'Un zoo la nuit
Publié le 1 août 2013 MONTRÉAL - Vingt-six ans après sa sortie en salle, le film Un zoo la nuit s'est retrouvé à nouveau sous le feu des projecteurs, mercredi soir, alors qu'une version restaurée du premier long métrage du regretté Jean-Claude Lauzon a été présentée au Cinéma Impérial, à Montréal.
Quelque 500 cinéphiles ont assisté à la projection spéciale de ce classique de 1987, dont la restauration a été rendue possible grâce à Éléphant.
Pour l'occasion, le Festival Fantasia avait déroulé son tapis rouge aux artisans du film, qui ont tous tenu à rendre hommage à l'oeuvre de celui qu'on surnommait «l'enfant terrible du cinéma québécois».
«Jean-Claude était un cinéaste exceptionnel, a affirmé le producteur Roger Frappier. Il était à la fois doux et violent, drôle, mais triste, obsessif et rempli d'émotions. Jean-Claude aurait pu tuer pour un film, il aurait pu tuer pour une histoire.»
«TRÈS CONFRONTANT»
Le comédien Germain Houde, qui incarnait un policier corrompu dans Un zoo la nuit, garde un souvenir tangible de cette collaboration avec le redouté cinéaste.
«C'était très confrontant de travailler avec Lauzon, mais c'était un gars de talent, a confié le comédien. Personnellement, à partir du moment où une personne a du talent comme ça, j'arrive à lui excuser bien des choses.»
Sur scène, avant la projection, les artisans du film ont raconté quelques anecdotes entourant Un zoo la nuit, qui avait été présenté à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs. Les producteurs Roger Frappier et Pierre Gendron ont tous les deux parlé de l'accueil désastreux qu'avait reçu le film de la part des critiques.
«Pourtant, le lendemain, le public avait ovationné durant au moins 10 minutes le long-métrage de Lauzon», a dit M. Frappier, rappelant que le réalisateur avait été assailli par des centaines de cinéphiles séduits à la sortie de la projection.
Oeuvre à la fois violente et poétique, Un zoo la nuit raconte l'histoire d'un ex-trafiquant (Gilles Maheu), pourchassé à sa sortie de prison par deux policiers corrompus qui lui réclament une importante somme d'argent. Le criminel repenti tente de renouer le lien avec un père malade et affaibli (Roger Le Bel).
Pour des raisons médicales, la tête d'affiche du film, Gilles Maheu, n'a pas pu assister à la projection du film, mercredi soir.
Jean-Claude Lauzon a perdu la vie en août 1997, dans un accident d'avion, alors qu'il était âgé de seulement 43 ans. Il n'a pu réaliser que deux longs métrages, Un zoo la nuit et Léolo.
200 FILMS QUÉBÉCOIS RESTAURÉS
Présent mercredi soir, l'instigateur du projet Éléphant, Pierre Karl Péladeau, s'est réjoui qu'un film comme Un zoo la nuit puisse à nouveau trouver son public. «Grâce au projet Éléphant, plus de 200 films québécois ont été restaurés jusqu'à maintenant et mis à la disposition du public sur la plateforme illico», a affirmé M. Péladeau, soulignant que les profits amassés sont versés en totalité aux ayants droit des films.
Dans une allocation précédant la projection du film, le cinéaste Claude Fournier, qui pilote le projet Éléphant avec la productrice Marie-José Raymond, a tenu à remercier Québecor et Pierre Karl Péladeau d'avoir entrepris en 2008 ce vaste projet. «Penser à restaurer et à rendre accessible l'ensemble du patrimoine cinématographique québécois, c'était une idée de génie», a-t-il dit.
Quelque 500 cinéphiles ont assisté à la projection spéciale de ce classique de 1987, dont la restauration a été rendue possible grâce à Éléphant.
Pour l'occasion, le Festival Fantasia avait déroulé son tapis rouge aux artisans du film, qui ont tous tenu à rendre hommage à l'oeuvre de celui qu'on surnommait «l'enfant terrible du cinéma québécois».
«Jean-Claude était un cinéaste exceptionnel, a affirmé le producteur Roger Frappier. Il était à la fois doux et violent, drôle, mais triste, obsessif et rempli d'émotions. Jean-Claude aurait pu tuer pour un film, il aurait pu tuer pour une histoire.»
«TRÈS CONFRONTANT»
Le comédien Germain Houde, qui incarnait un policier corrompu dans Un zoo la nuit, garde un souvenir tangible de cette collaboration avec le redouté cinéaste.
«C'était très confrontant de travailler avec Lauzon, mais c'était un gars de talent, a confié le comédien. Personnellement, à partir du moment où une personne a du talent comme ça, j'arrive à lui excuser bien des choses.»
Sur scène, avant la projection, les artisans du film ont raconté quelques anecdotes entourant Un zoo la nuit, qui avait été présenté à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs. Les producteurs Roger Frappier et Pierre Gendron ont tous les deux parlé de l'accueil désastreux qu'avait reçu le film de la part des critiques.
«Pourtant, le lendemain, le public avait ovationné durant au moins 10 minutes le long-métrage de Lauzon», a dit M. Frappier, rappelant que le réalisateur avait été assailli par des centaines de cinéphiles séduits à la sortie de la projection.
Oeuvre à la fois violente et poétique, Un zoo la nuit raconte l'histoire d'un ex-trafiquant (Gilles Maheu), pourchassé à sa sortie de prison par deux policiers corrompus qui lui réclament une importante somme d'argent. Le criminel repenti tente de renouer le lien avec un père malade et affaibli (Roger Le Bel).
Pour des raisons médicales, la tête d'affiche du film, Gilles Maheu, n'a pas pu assister à la projection du film, mercredi soir.
Jean-Claude Lauzon a perdu la vie en août 1997, dans un accident d'avion, alors qu'il était âgé de seulement 43 ans. Il n'a pu réaliser que deux longs métrages, Un zoo la nuit et Léolo.
200 FILMS QUÉBÉCOIS RESTAURÉS
Présent mercredi soir, l'instigateur du projet Éléphant, Pierre Karl Péladeau, s'est réjoui qu'un film comme Un zoo la nuit puisse à nouveau trouver son public. «Grâce au projet Éléphant, plus de 200 films québécois ont été restaurés jusqu'à maintenant et mis à la disposition du public sur la plateforme illico», a affirmé M. Péladeau, soulignant que les profits amassés sont versés en totalité aux ayants droit des films.
Dans une allocation précédant la projection du film, le cinéaste Claude Fournier, qui pilote le projet Éléphant avec la productrice Marie-José Raymond, a tenu à remercier Québecor et Pierre Karl Péladeau d'avoir entrepris en 2008 ce vaste projet. «Penser à restaurer et à rendre accessible l'ensemble du patrimoine cinématographique québécois, c'était une idée de génie», a-t-il dit.