Retour à toutes les nouvelles
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Naviguez à travers 7 décennies d'histoire de notre cinéma
Publié le 2 avril 2015Éléphant vous invite à profiter du congé pascal pour voir ou revoir quelques films numérisés en haute définition et entièrement restaurés par notre équipe. Que vous aimiez rire, pleurer, rêver, retomber en enfance, avoir peur, être sur l'adrénaline ou un heureux mélange de tout ça, notre répertoire contient de nombreux titres dans tous les genres.
Pour vous donner quelques idées, voici 10 longs métrages couvrant une période de 60 ans disponibles sur les différentes plateformes d'illico et sur iTunes (sauf si spécifié) :
Le père Chopin (Fedor Ozep, 1945)
Un veuf élève péniblement ses cinq enfants, lorsqu'il retrouve un frère riche qui s'imagine faire leur bonheur en détruisant sans le vouloir leurs modestes projets. Après maintes catastrophes, l'oncle se fera plus compréhensif et réparera ses torts. Un duel à finir: valeurs morales et amour contre argent et égoïsme, dans le Québec des années 40.
La petite Aurore l'enfant martyre (Jean-Yves Bigras, 1952)
Aurore, 13 ans, subit brimades et vexations de la part de la seconde épouse de son père. Punie, battue, brûlée, incapable de compter sur un père faible et dominé par sa femme, elle mourra de ces mauvais traitements. Ce film, important sur le plan de l'imaginaire social du Québec des années 50, reçut un accueil délirant au box-office et occupe une place emblématique dans l'histoire du cinéma québécois.
À tout prendre (Claude Jutra, 1963)
Claude et Johanne revivent à l'écran une aventure amoureuse qui les a marqués quelques années plus tôt. Ils se livrent en toute liberté à une confession mutuelle dont le jeu de la vérité amène Johanne à s'enquérir de la possible homosexualité de Claude. Le ton fantaisiste, où le rire et le plaisir de se raconter sont essentiels même dans les moments les plus graves, donne à cette oeuvre une vitalité toujours actuelle. Cet astucieux mélange de direct et de fiction, d'improvisation et de «scénarisation» est une date importante dans l'histoire du cinéma québécois.
Deux femmes en or (Claude Fournier, 1970)
Pour se «désennuyer», deux banlieusardes décident, une fois leur mari parti, de séduire tous les visiteurs que leur condition de «femme à la maison» leur amène. Un des plus grands succès du cinéma québécois.
Parlez-nous d'amour (Jean-Claude Lord, 1976)
Un animateur de télévision tente de réagir au processus d'aliénation dont est victime le public des émissions de variétés. Une oeuvre de dénonciation, avec Jacques Boulanger dans son propre rôle et des dialogues mordants de Michel Tremblay.
Maria Chapdelaine (Gilles Carle, 1983)
Nous sommes à Péribonka au début du siècle. Maria Chapdelaine est promise en mariage à Eutrope Gagnon, mais son coeur préfère Francois Paradis, l'aventurier. Maria a aussi un troisieme soupirant, Lorenzo Surprenant, qui lui hésite à retourner chez lui après avoir connu Maria. Pendant l'hiver, Francois meurt en forêt. Plus tard, Maria se résigne et accepte finalement d'épouser son promis, Eutrope.
Jésus de Montréal (Denys Arcand, 1989)
Séduit à l'idée de mettre en scène une version moderne de la Passion et d'incarner le personnage de Jésus, Daniel part à la recherche d'acteurs prêts à tout quitter pour le suivre... C'est ainsi que s'entrelace au récit de la vie et de la passion de la figure mythique du Christ un discours sur la société de consommation, la création de l'univers et le sens de la vie.
Matusalem (Roger Cantin, 1993)
Olivier-le-rêveur est déçu que ce jour-là ne soit pas aussi spécial qu'il le souhaitait... jusqu'au moment où lui apparaît le fantôme de Philippe de Beauchêne dit « dent-de-nuit » qui vient lui demander son aide. Tous les 50 ans, le jour de son anniversaire, un sort oblige Philippe à venir chercher l'aide d'un vivant pour accomplir une mission importante. Olivier accepte d'aider Philippe... ce qui l'entraînera, avec six de ses amis, dans une aventure pour le moins fantaisiste. Film de fiction avec Marc Labrèche, Émile Proulx-Cloutier, Steve Gendron, Jessica Barker, Marie-France Monette, Maxime Collin et Jod Léveillé-Bernard.
2 secondes (Manon Briand, 1998)
Une ex-championne de vélo de montagne se recycle dans le métier de courrier à bicyclette. Se faufilant à vive allure à travers les embouteillages et la circulation dense du centre-ville de Montréal, la cycliste découvre le monde urbain, son béton, ses infrastructures et son rythme de vie haletant. De plus, son amour inconditionnel pour le vélo la transporte dans des lieux plus paisibles à l'abri de l'effervescence de la cité, sa campagne, ses banlieues, ses ruelles en reste, où elle s'évade et se retire.
Comment conquérir l'Amérique en une nuit (Dany Laferrière, 2004) illico seulement
Fraîchement arrivé à Montréal avec pour mission de conquérir l'Amérique en charmant la femme blonde, Gégé, jeune Haïtien dans la trentaine, débarque chez son oncle Fanfan, un homme casanier qui a troqué la poésie contre un bon vieux taxi. Sous le signe de l'humour et de la convivialité et d'un agréable festin auquel participent Andrée et Denise, deux jumelles québécoises aux contrastes évidents, nos deux joyeux lurons font le bilan de leur vie, de leurs souvenirs et de leurs fantasmes. À la télé, omniprésente dans le récit, diverses personnalités dressent un amusant portrait de la société nord-américaine. L'espace d'une nuit qui se terminera de façon inattendue, les deux désopilants protagonistes tenteront de conquérir... l'Amérique!